
Vital à l’aube de la vie, le toucher joue un rôle fondateur dans l’élaboration de l’enveloppe du moi. Indispensable « peau-à-peau ». Il est aussi un vecteur fondamental dans la découverte du monde extérieur et favorise les apprentissages chez l’enfant. Le toucher n’appartient pas à une seule partie du corps comme les autres sens, on « touche » avec tout notre corps, et on peut être « touché », au sens propre comme au sens figuré. Le fait que le langage fasse autant référence à ce sens montre bien son importance : « être touché par quelque chose », « toucher du bois », « toucher du doigt », une tension « palpable », des pensées qui nous « effleurent » l’esprit.
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