Ateliers philo enfants

Philosopher, ce n’est pas que pour les grands!

Depuis 2015, Le Temps de la Philosophie (auparavant “Philo pour enfants”) propose des ateliers philo pour les enfants et les adolescents. 
  • Les ateliers Philo proposé par “Le Temps de la Philosophie” accompagnent les enfants, et les adolescents  à grandir en discernement et en humanité, en les incitant à penser par eux-mêmes et à réfléchir avec les autres.
  • Il s’agit de développer sa pensée critique et de découvrir la philosophie de façon ludique! 
  • Lors des ateliers Philo, les enfants et les adolescents sont invités à exprimer leur point de vue, à conceptualiser, à argumenter, à être plus attentifs, à respecter l’autre dans sa différence.
  • Il s’agit de susciter chez eux le désir d’approfondir leurs propres interrogations et de faire en sorte qu’ils puissent trouver par eux-mêmes et avec les autres des éléments de réponses.
  • Tous les intervenants partagent les valeurs humanistes de laïcité, de respect d’autrui et de tolérance. Les animateurs de l’association s’engagent donc à incarner ces valeurs à travers un comportement responsable, respectueux et soucieux du bien d’autrui, alliant bienveillance et exigenc

Les thématiques principales

  • En s’appuyant sur des supports variés concernant tous les arts, cet atelier de philosophie invite les participants à réfléchir collectivement aux questionnements esthétiques concernant le beau, l’art, l’artiste, la création, l’inspiration, l’oeuvre d’art, la technique, la perception, l‘imaginaire, l’imagination et la fiction. 
  • Qu’est-ce que l’art ? L’art requiert-il une certaine technique ? Y-a-t-il un lien entre le beau et l’art ? Quand pouvons-nous dire que quelque chose est beau ? Une oeuvre d’art est-elle nécessairement belle ? Le jugement de goût relève-t-il de conventions sociales? La beauté est-elle une question de perception ? Le plaisir lié à cette perception est-il intéressé ou désintéressé ? Le beau se limite-t-il à l’art ? L’art est-il seulement dans les musées ? Que se passe-t-il lorsque l’art sort du musée ? Pouvons-nous toujours parler d’art ? Comment définir une oeuvre d’art ? Une oeuvre d’art doit-elle répondre à certains critères ? La beauté est-elle seulement esthétique ? Les jugements « C’est du beau ! » ou « Ce n’est pas beau » ne relève-ils pas du domaine moral
  • Qu’est-ce que l’imagination ? Imaginer est-ce rêver? L’imaginaire est-il l’opposé du réel ? L’imagination peut-elle être aussi une source de connaissance ? Imaginer est-ce plutôt une force ou une faiblesse ? 
  • Qu’est-ce que la fiction? Quelle est donc la spécificité de ce qui est fictionnel ? Quels sont les rapports que la fiction entretient avec la réalité ? La science-fiction est-elle une simple tentative de prédire l’avenir ? Dans quelle mesure la confrontation du réel et de la science-fiction permet-elle de nourrir notre réflexion sur le monde ? 
 
 Mots clefs: beau, art, artiste, création, inspiration, oeuvre d’art, technique, perception, imaginaire, imagination, rêve, fiction, science-fiction. 

 
  • Lors de l’atelier de philosophie, nous proposons de prendre le temps de questionner collectivement, à partir de supports, la notion de “vivre- ensemble”: qu’est-ce ce la signifie “vivre ensemble”?  Comment définir cette notion? Dans quel contexte est-elle le plus souvent employée actuellement ? 
  • Vivre ensemble est-ce seulement vivre côte à côte ? Vivre ensemble est-ce se tolérer les uns les autres ou est-ce autre chose? Que signifie être « tolérant » ?  Est-ce qu’être tolérant cela veut dire respecter les autres, les ignorer, être gentil avec eux, être solidaires ou fraternels ? Tolérer est-ce aimer ce que font les autres ? Existe-t-il des limites à la tolérance ? Être tolérant est-ce tout accepter ? Quels peuvent-être les obstacles au « vivre ensemble » et au « bien vivre ensemble ». 

Mots clefs: autrui, altérité, vivre ensemble, respect, tolérance, fraternité, solidarité, citoyenneté.

A partir de la thématique “humain et environnement”, nous vous proposons plusieurs pistes d’ateliers de philosophie autour de la problématique du rapport de l’être humain à la nature

Une réflexion sur la nature ouvre la voie à l’exploration de sujets variés que cela soit au niveau de notre ressenti individuel, des représentations que nous en avons ou en ce qui concerne notre responsabilité collective vis-à-vis de celle-ci. 

En contexte de crise environnementale, il nous semble plus que nécessaire de proposer des ateliers de philosophie afin que les participants puissent réfléchir collectivement aux enjeux environnementaux

  • Qu’est-ce que la nature ? 

Dans cet atelier, il s’agira de réfléchir collectivement aux représentations que nous avons de la nature

Où commence la nature ? Aux portes de la ville, à la clôture du jardin ou à l’orée du bois ? De quoi est constituée la nature ? des plantes, des arbres, des minéraux, des animaux, des êtres humains? Lorsque l’homme intervient, est-ce encore la nature ? La nature est-elle clémente ou dangereuse, belle ou laide, apaisante ou inquiétante ? La nature est-elle séparée du monde humain? La nature doit-elle être maîtrisée ? Existe-t-il une nature ou des natures? Les représentations de la nature changent-elles selon les cultures? 

  • La protection de la nature 

Dans cet atelier, il s’agira de réfléchir collectivement à la question de la protection de la nature

La place de l’homme dans son environnement, dans le façonnage du paysage, son action : est-elle positive ou négative ? Quel est notre usage de la nature ? Peut-on vivre sans ressources naturelles ?  Que pourrait engendrer une trop forte utilisation, voire exploitation, des ressources naturelles ? Tout le monde a-t-il le droit d’utiliser la nature ? Pour en faire quoi ? A qui appartient la nature ?  Avons-nous des devoirs à l’égard de la nature ? La nature a-t-elle des droits ? Quel statut lui accorder ? 

 
  • Production, consommation, déchets 

Dans cet atelier de philosophie, les participants réfléchiront ensemble aux problèmes environnementaux engendrés par les pratiques de production et de (sur) consommation. 

Dans quelle situation parle-t-on de consommation ? Qu’est-ce que nous consommons ? S’agit-il seulement de faire les courses ?  Le divertissement, les jeux, les loisirs est-ce qu’il s’agit aussi de consommation ? Comment comprendre le terme de “société de consommation”? D’où provient la matière de ce que nous achetons et où vont nos déchets ? Qu’est-ce que le gaspillage ? Comment définir le recyclage

  • Ethique animale 

Quelles sont les caractéristiques du monde animal ? L’être humain est-il un animal comme les autres? Existe-t-il des similarités  entre les humains et les animaux ? Existe-t-il des différences entre les humains et les animaux ? Les animaux ont-ils des droits ? Ont-ils un statut moral? Avons-nous une notre responsabilité vis-à-vis d’eux? Dans cet atelier philo, nous nous intéresserons collectivement aux enjeux soulevés par l’éthique animale

  •  Le vivant 
L’atelier de philosophie sera l’occasion de réfléchir collectivement, à partir de supports et d’exemples concret, à la notion du vivant. Comment définir le “vivant”? Existe-t-il plusieurs types d’”êtres vivants”? Les êtres vivants sont-ils réductibles à une simple mécanique, même si elle est infiniment bien réalisée ? Ou y a-t-il en eux un principe irréductible, et qui s’appellerait la vie ?
 
  • Filles et garçons, c’est la même chose ?  Les filles sont-elles plus fortes en langues, moins créatives mais plus sensibles que les garçons ? Un garçon peut-il pleurer, avoir peur et aimer jouer à la poupée ? Y a -t-il des activités propres aux garçons et propres aux filles ? Un garçon et une fille peuvent-ils faire les mêmes choses ?  Existe-t-il  des « jeux de filles » et des « jeux de garçons » ? Qui décide de ces différences ? Qu’est-ce que le genre ? Comment penser le féminin ? Comment penser le masculin ? Comment ceci nourrit-il la réflexion sur l’homme ? Quels sont les stéréotypes transmis par l’école, la famille, les pairs ? Comment peut-on grandir en harmonie avec soi-même et les autres alors que bien des rails sont déjà posés ?
  • Cet atelier de philosophie permet, grâce à l’usage de supports, une prise de conscience de la construction qu’est le genre, mettant en scène une série de différences naturelles ou culturelles. Poser cette question de l’égalité femme-homme, c’est inviter les participants à appréhender en quelles proportions la nature et la culture interviennent respectivement dans la construction du genre. Le fait même d’envisager cette question permet de prendre conscience de ce qui nous semble évident, aller de soi – être une fille ou un garçon – et qui ne l’est peut-être pas tant que ça. C’est aussi approfondir les raisons culturelles de la différenciation hommes-femmes en termes de reconnaissance sociale et d’attribution des rôles. Remettre en question nos évidences liées au féminin et au masculin, c’est mettre en relief nos habitudes en tant qu’elles ne sont que des habitudes. C’est aussi permettre à chacun d’être au mieux avec son image même si elle n’est pas conforme à la norme.

Mots clefs: égalité, féminin, masculin, préjugés, stéréotypes, genre, sexualité
 
 
  • Cet atelier de philosophie propose, à partir de supports, un travail conceptuel collectif autour la notion de violence. 
  • Qu’est-ce que la violence ? Qu’est-ce que l’on peut considérer comme des actes violents ? Est-ce qu’il existe différents types de violence ?  La violence est-elle innée ou s’acquière-t-elle dans un contexte violent ? Où commence la violence ? Quelles sont ces origines ? Qu’est-ce que cela signifie lorsqu’on parle de « l’engrenage de la violence » ? Est-ce difficile de « faire la paix » ? Qu’est-ce que la non-violence ? Comment penser la force et la violence ? Peut-on exercer sa force sans recourir à la violence ? 
  • Qu’est-ce que le harcèlement ? Existe-t-il différentes sortes de harcèlement ? Est-ce normal d’accepter de se faire harceler ou de laisser quelqu’un se faire harceler ? Comment une personne peut-elle en venir à harceler quelqu’un d’autre ? Quelles peuvent être les raisons de sa méchanceté ? 
 
Mots clefs: violence, violence morale, violence physique, force, haine,
  • Cet atelier de philosophie invite les participants à réfléchir collectivement à la construction des stéréotypes et des représentations de l’étranger  dont le visage change au gré du temps et des sociétés. Il s’agit, au cours de la discussion philosophique et à l’aide de supports, de mieux identifier et comprendre ces mécanismes  pour appréhender sereinement la question de la diversité de nos sociétés multiculturelles. 
  • Quelles sont les différences entre tous les êtres humains ? Y a t il des différences plus importantes que d’autres ? Au-delà de toutes les différences, qu’est-ce que les êtres humains ont en commun ? Est-ce qu’on peut être différents et égaux ? Qu’est-ce qu’un préjugé ? Pourquoi certaines personnes peuvent-elles être rejetées ? Qu’est-ce que cela veut dire être “normal”? Par rapport à quoi dit-on qu’une personne ou une action est normale ? Les normes ont-elles une origine, une histoire ? Connaître l’origine d’une norme, est-ce utile pour juger de son bien-fondé ? Qu’est-ce que le racisme ? 

  • L’atelier propose aux participants, par le biais de la discussion collective et d’un travail de conceptuel sur différentes notions clefs, d’adopter un regard décentré de leurs habitudes de vie pour comprendre les mécanismes en place dans la construction des préjugés et du rejet de celui qui est différent de nous.  
 

Mots clefs: préjugés, stéréotypes, racisme, handicap, norme, normalité, différence, discrimination 
 
  • Lors de cet atelier de philosophie nous vous proposons de prendre le temps de réfléchir collectivement, à partir de supports, les interrogations soulevées par la notion d’”identité“. 
  • Qu’est-ce qui nous permet de définir notre « moi » ? Est-ce facile de se connaitre, de savoir qui l’on est ? Qu’est-ce qui peut empêcher la connaissance de notre moi ? Notre « moi » est-il vraiment saisissable ? Notre identité est-elle permanente ou changeante ? Notre identité peut-elle être plurielle? Qu’est-ce qui définit notre identité: notre apparence, notre culture, nos actions, nos idées ? Si je change avec le temps, peut-on dire que je suis toujours la même personne ? Grandir, est-ce devenir une autre personne ? 
  • Sans autrui pourrions-nous nous connaitre ? Est-ce que le regard des autres est nécessaire pour se connaitre ? Qu’est-ce qu’autrui peut connaitre de moi ? Autrui peut-il tout connaitre de moi ? Est-ce qu’en société je montre complètement aux autres qui je suis ? Suis-je uniquement ce que je montre de moi?  Peut-on tout présenter de nous ? Qu’est-ce que l’autocensure ? Qu’est-ce que la conformité ?  Est-ce que les réseaux sociaux sont des supports pour “se raconter” ? Est-ce que ces réseaux sociaux permettent de développer notre créativité pour nous présenter ? Les narrations de soi par les images représentent-elles toujours la réalité ? 
  • Si la thématique de l’identité amène à réfléchir aux notions d’estime de soi, d’amour de soi et d’amour propre, elle soulève également les questions du rapport aux traditions familiales, sociales et culturelles, elle vient interroger les enjeux de la transmission inter-générationnelle, elle permet aussi d’aborder la problématique du rapport à autrui ( (individu par rapport à la collectivité), la question des normes sociales mais aussi les enjeux liés à l’usage des réseaux sociaux. 
 
Mots clefs: grandir, estime de soi, se raconter, famille, traditions, transmission, représentation de soi, image de soi. 
 
  • En s’appuyant sur des supports variés concernant tous les arts, cet atelier de philosophie invite les participants à réfléchir collectivement aux questionnements esthétiques concernant le beau, l’art, l’artiste, la création, l’inspiration, l’oeuvre d’art, la technique, la perception, l‘imaginaire, l’imagination et la fiction. 
  • Qu’est-ce que l’art ? L’art requiert-il une certaine technique ? Y-a-t-il un lien entre le beau et l’art ? Quand pouvons-nous dire que quelque chose est beau ? Une oeuvre d’art est-elle nécessairement belle ? Le jugement de goût relève-t-il de conventions sociales? La beauté est-elle une question de perception ? Le plaisir lié à cette perception est-il intéressé ou désintéressé ? Le beau se limite-t-il à l’art ? L’art est-il seulement dans les musées ? Que se passe-t-il lorsque l’art sort du musée ? Pouvons-nous toujours parler d’art ? Comment définir une oeuvre d’art ? Une oeuvre d’art doit-elle répondre à certains critères ? La beauté est-elle seulement esthétique ? Les jugements « C’est du beau ! » ou « Ce n’est pas beau » ne relève-ils pas du domaine moral
  • Qu’est-ce que l’imagination ? Imaginer est-ce rêver? L’imaginaire est-il l’opposé du réel ? L’imagination peut-elle être aussi une source de connaissance ? Imaginer est-ce plutôt une force ou une faiblesse ? 
  • Qu’est-ce que la fiction? Quelle est donc la spécificité de ce qui est fictionnel ? Quels sont les rapports que la fiction entretient avec la réalité ? La science-fiction est-elle une simple tentative de prédire l’avenir ? Dans quelle mesure la confrontation du réel et de la science-fiction permet-elle de nourrir notre réflexion sur le monde ? 
 
 Mots clefs: beau, art, artiste, création, inspiration, oeuvre d’art, technique, perception, imaginaire, imagination, rêve, fiction, science-fiction. 

 
  • Cette thématique d’atelier de philosophie propose d’explorer collectivement la question de l’habitat, du “chez soi”, du rapport au territoire ainsi que les questions soulevées par la migration: frontières, exil, accueil, hospitalité, étranger. 
  • De la chambre, puis à la maison, à la rue, au quartier, à la ville, au pays, au continent, à la Terre, jusqu’où est-on chez soi, jusqu’où se sent-on chez soi ? Qu’est-ce qu’un habitat?  Le lieu que l’on habite et où l’on vit quotidiennement est-il forcément le lieu où je me sens chez moi ? Comment définir le lieu où j’habite et les lieux que j’emprunte et que je fréquente tous les jours ? Pouvons-nous avoir ressentir un sentiment d’appartenance pour endroit où nous n’avons jamais été ? 
  • Ces lieux qu’on habite (ville, quartier, rue) nous façonnent-ils ? Le territoire où nous habitons façonne-t-il notre identité? Le regard que les autres (celles et ceux qui habitent, comme celles et ceux qui n’habitent pas nos lieux de vie) portent sur notre habitat / territoire peut-il être marquant ? Changer de regard ou modifier le territoire auquel on appartient est- ce aussi alors modifier sa propre image de soi voire son identité ? L’atelier de philosophie est l’occasion de questionner collectivement les processus dynamiques d’identification d’une population à son territoire, le lien entre sa ville, son habitat et la construction de son identité. 
  • Qu’est-ce que signifie quitter son « chez soi » ? Partit de chez soi est-ce perdre son identité? Quelles sont les raisons d’un tel départ ? Quelle est la différence entre “être en voyage”, être “expatrié”, être “exilé” ? Que doit-on affronter lors d’un exil ? Quelles sont les différentes frontières auxquelles chacun est confronté dans sa vie et qu’est-ce qu’une frontière ? Qui sont les migrant.e.s? Que signifie immigré.e.s? Comment comprendre le terme “étranger”? Qu’est-ce qu’accueillir quelqu’un ? Qu’est-ce qu’être accueilli par quelqu’un ? Qu’est-ce que l’hospitalité ? Existe-il des limites à l’hospitalité ? L’atelier de philosophie permettra de réfléchir collectivement à la questions des migrations, à la croisée entre trajectoires individuelles et collectives. 
 
Mots clefs: territoire, habitat, déménagement, migration, frontières, exil, étranger, rejet, accueil, hospitalité, solidarité. 

 

  • Lors de l’atelier de philosophie, nous proposons de prendre le temps de réfléchir collectivement, à partir de supports, aux questions soulevées par la technique et les nouvelles technologies.
  •  Les ordinateurs et les robots peuvent-ils penser comme des êtres humains ? Quelles sont les différences entre les humains et les machines ? Les machines peuvent elles devenir conscientes ? Quel rapport les êtres humains entretiennent-ils avec les techniques ? Le développement des techniques est-il le propre de l’homme? Les robots et les machines permettent-ils de libérer les êtres humains de certains contraintes? Le développement des techniques permet-l d’augmenter notre liberté ? Faut-il craindre le pouvoir de la technique ? Sommes-nous capables de limiter les effets de la technique ? 
  • Les nouvelles technologies interrogent la capacité à transformer la nature humaine (“bio-technologies”, “homme augmenté”), à brouiller la frontière entre la réalité et le virtuel (“la réalité augmentée”), ou à concurrencer l’être humain par exemple dans ses capacités à raisonner  (“l’intelligence artificielle”). Peut-on en effet confier à des machines les responsabilités de nos décisions ? Peut-on accepter de ne traiter les choix moraux que comme de simples problèmes techniques ?
  • Les nouvelles technologies modifient-elles notre rapport au savoir ? Ont-elles facilité l’accès à l’information et au savoir ? Toutes les sources sont-elles fiables ? Comment vérifier une information ? 
  • Les nouvelles technologies bouleversent-elle les relations humaines ?  Favorisent-elles le lien entre les personnes ? Les réseaux sociaux ont-ils transformer notre manière de vivre ensemble ? Les nouvelles technologies nous incitent-elles à repenser les enjeux de respect de la vie privée et de libertés publiques? 
 

Mots clefs : technique, technologie, robot, machine, intelligence artificielle, apprentissage, 
fake news, réseaux sociaux. 
 
  • Lors de l’atelier de philosophie, nous proposons de prendre le temps d’élaborer une réflexion collective , à partir de supports, autours des interrogations soulevées par la notion de liberté: volonté, désir, interdits, limites, mouvement, pensée, expression, censure. 
  • Qu’est-ce que la liberté ? Est-elle un état mental ou physique, un sentiment, un acte, une illusion, un idéal ? Qu’est-ce que ça signifie être libre ? La liberté, est-ce faire ce que l’on veut ? Peut-on faire tout ce que l’on veut ? Y a-t-il des limites à la liberté ? Les autres m’empêchent-ils d’être libre? Quand on est un enfant, est-on totalement libre dans sa vie ? Est-on libre à l’école ? Est-on libre dans sa famille ? Grandir est-ce devenir plus libre?   Quand on est un adulte, est-on totalement libre dans sa vie ? Un prisonnier peut-il être libre?  La liberté est-elle un droit ? A-t-on tous le droit d’être libres ? Tous les hommes se sentent-ils libres de la même façon ? A quoi peut servir la liberté ? S’il existe des limites, est-on quand même libre ? Est-ce qu’on est libre si on doit obéir à des règles ? Peut-on parfois être obligé (de faire quelque chose) et être libre malgré tout ? Notre liberté peut-elle parfois empêcher la liberté de quelqu’un d’autre ? Peut-on apprendre à être libre, comme on apprend à lire ou à écrire ? 
  • Qu’est-ce que la liberté d’expression ? Puis-je tout dire ? La liberté d’expression doit-elle être limitée ?

    Existe-t-il des limites morales à la liberté d’expression? Peut-on être un citoyen libre sans liberté d’expression totale? La pensée et la créativité ne s’épanouissent-elles pas dans une totale liberté? La liberté de penser implique-t-elle le droit de pouvoir tout exprimer?

  • Qu’est-ce que la censure ? A quoi sert-elle ? Quels sont les organismes qui veillent à la censure ? Comment s’établissent les normes de la censure ? Autrement dit, comment savoir ce qui doit être censuré et ce qui ne doit pas l’être ? Quels sont les principes qui guident la censure ? La censure n’est-elle pas un frein au principe de la liberté d’expression ?
 

Mots clefs: liberté, liberté d’expression, liberté de pensée, autonomie, indépendance, désir, volonté, choix, interdits, limites, censure

  • Lors de l’atelier de philosophie, nous proposons de prendre le temps de réfléchir collectivement, à partir de supports, à la question des émotions. 
  • Qu’est-ce qu’une émotion? Quelle est la nature des émotions ? L’émotion est-ce la même chose qu’une sensation? Les larmes de tristesse sont-elles les mêmes que celles qui apparaissent au coin de l’œil à cause d’une bourrasque de vent? Qu’est-ce qui différencie les émotions et des sentiments ? Est-ce facile de connaître les émotions qui nous traversent ? Est-ce que nos émotions peuvent nous submerger ? Faut-il maitriser ses émotions ? Nos émotions ont-elles toujours raison ? Nos émotions nous empêche-t-elles d’être libre?  L’art permet-il d’exprimer ses émotions ? 
  • Y a-t-il une seule sorte de peur ou plusieurs ? Quelle est la différence entre la peur et la surprise ? La crainte et la peur, est-ce la même chose ? La peur est-elle utile ? Faut-il « dépasser » ses peurs ? Le courage est-il le contraire de la peur ? Sans peur, parle-t-on toujours de courage ? Peur et courage doivent-ils nécessairement coexister ? Savoir, nous aide-t-il à ne plus avoir peur ? Y a-t-il de « vraies « et de « fausses » peurs ? Peut-on avoir peur d’une chose qui n’existe pas ? La peur est-elle différente si son objet est imaginaire ? 
  •  Qu’est-ce que la colère? Comment remarque-t-on que quelqu’un est en colère ? Que fait une personne qui est en colère ? Pour quelles raisons se met-on en colère ? Est-ce que la colère peut nous submerger ? Est-il possible de contrôler sa colère ? Faut-il ne jamais être en colère ?
  • Qu’est-ce que la joie ? Que ressentons-nous lorsque nous sommes joyeux ? Être enthousiaste, est-ce être joyeux ? La joie est-elle différente du bonheur ? La joie est-elle un état durable ou éphémère ?  Qu’est-ce qui rend joyeux ? A l’inverse, comment définir la tristesse ? Qu’est-ce qu’être triste ? Qu’est-ce qui caractérise l’état émotionnel lié à la tristesse ? Quand pouvons-nous ressentir de la tristesse ? 
 
 

Mots-clefs: émotion, sensation, peur, surprise, crainte, joie, tristesse, colère, bonheur, maitrise, expression. 

  

  • Lors de cet atelier de philosophie, nous proposons de prendre le temps de réfléchir collectivement, à partir de supports, aux questions liées à l’éducation
  • A quoi sert l’école ? Que serions-nous sans éducation ? Apprendre, cela veut dire quoi ? Apprendre, est-ce une activité agréable ou désagréable ? Quel rapport peut-il y avoir entre le fait d’avoir une bonne note et celui d’« apprendre » ? Est-ce que, lorsqu’on apprend, on a forcément toujours une bonne note ?  N’apprend-on que pour avoir des bonnes notes ? Y a-t-il des connaissances que l’on apprend et pour lesquelles on ne donne jamais de notes ? Pouvons-nous apprendre ailleurs qu’à l’école ? Est-ce que ces connaissances sont utiles quand même, ou pas ? 
  • Y a-t-il des choses que l’on doit apprendre avec quelqu’un et d’autres que l’on peut apprendre seul ? Est-ce que parfois on peut ne pas arriver tout de suite à apprendre ? Est-ce normal, parfois, de ne pas y arriver tout de suite ? Avant de commencer à apprendre quelque chose de nouveau, comment se sent-on ? Apeuré, frustré, curieux, content, excité ? Et après avoir appris quelque chose de nouveau, comment se sent-on ? Heureux, fier, triste, confiant, gêné ? Est-ce qu’on apprend seulement une chose à la fois ? Est-ce que les enfants peuvent aussi aider les autres à apprendre ?  Y a-t-il des choses que nous savons tous faire, sans avoir appris à les faire ? Est-ce qu’on sait toujours quand on est en train d’apprendre ? Est-ce que parfois on le sait juste après qu’on a appris quelque chose ? Peut-on travailler en jouant ? 
  • Le savoir rend-t-il plus libre? L’ignorance est-elle une forme de servitude ? Le savoir rend-il plus heureux
  • Pour apprendre, doit-on faire des erreurs ?  Quelles sont les différences entre l’erreur, la bêtise et la faute ? D’où viennent nos erreurs ? L’erreur peut-elle être positive ? 
Mots clefs: apprentissage, apprendre, erreur, se tromper, école, travail, jeu, connaissance. 
  • Lors de l’atelier de philosophie, nous proposons de prendre le temps de réfléchir collectivement, à partir de supports, à la question du rapport à l’autre, dans la relation d’amitié, d’amour, envisager les enjeux posés par l’altérité et la rencontre avec l’Autre
  • Les autres sont-ils nécessaires à la connaissance de mon identité ou faut-il être seul pour être soi-même ? « Je » pourrait-il exister sans « nous », ces autres qui ont fait de moi ce que je suis ? Est-ce possible de connaitre l’autre ?L’apparence extérieure d’autrui suffit-elle pour connaitre l’autre ? Pouvons-nous connaitre autrui autrement ? Est-ce que je peux parler des autres comme de mes semblables ou les autres sont-ils radicalement différents de moi ? L’autre est étrange parce qu’il ne m’est pas proche, familier. Ce qui est étrange dans l’étranger, c’est qu’il n’est pas moi. Ne sommes-nous pas toujours l’étranger de quelqu’un ?
  • Comment définir l’autre dans une relation d’amitié ? Qu’est-ce qu’un(e) ami(e)? Un(e) ami(e), est-ce la même chose qu’un(e) copain/copine? qu’un(e) meilleur(e) ami(e)?  Un(e) ami(e) est-ce une personne qui nous ressemble? Comment devient-on ami(e)s ? Qu’est-ce qui caractérise une relation d’amitié ?  
  • Comment définir l’amour ? Est-ce un état ou une disposition, celle d’un sujet, l’amoureux ou est-ce une relation entre deux sujets, les amants ? Existe-t-il différentes formes d’amour ? Quelle est la différence entre l’amour et l’amitié ?  L’amour a-t-il une durée ? L’amour et la passion sont-elle deux choses différentes? Qu’est-ce que la passion amoureuse ? Est-ce raisonnable d’aimer ? Comment définir l’amour de la sagesse
 
Mots clefs: autrui, Autre, altérité, étranger, amitié, ami, copain, amour, passion 
 
  • Lors de l’atelier de philosophie, nous proposons de prendre le temps de questionner ensemble , à partir de supports, la notion de justice. 
  • Qu’est-ce que la justice ? Cela veut dire quoi « être juste » ? Comment être juste ? Qu’est-ce qui est juste ? Qu’est-ce qui est injuste? Qu’est-ce que le sentiment d’injustice ? Peut-on se fier à ses émotions ? Peut-on se défendre ? Se faire justice ? Peut-on utiliser la violence pour rendre justice ? 
  • Est- il juste d’agir de la même façon avec tout le monde ? Pour être juste faut-il regarder l’effort ou le résultat ? Est-il juste d’être moins rétribué parce qu’on a moins de capacités ? Est-il juste d’attribuer une part égale à chacun, peu importe ses capacités ? Jusqu’où est-il permis de combler les manques ou les handicaps ? Qu’est-ce que l’équité
  • Suffit-il pour être juste d’obéir aux lois ? Combattre l’injustice, est-ce respecter le droit ? Ce qui est juste, du point de vue du droit, peut-il ne pas l’être du point de vue moral ?  A-t-on le droit d’agir contre la loi si l’on pense bien agir ? 
Mots clefs: justice, injustice, droit, loi, égalité, équité, légitimité, discriminations
 
  • Cette thématique d’atelier de philosophie propose d’explorer collectivement plusieurs sujets soulevés par la notion du temps: le temps, la durée, le fait de grandir, de vieillir ou encore la mémoire, le souvenir, l’oubli
  • Qu’est-ce que le temps ? Le temps passe-t-il toujours à la même vitesse ? Qu’est-ce que prendre son temps ? Quels sont les outils à notre disposition pour mesurer le temps qui passe ? Nos sens et nos sensations nous indiquent-ils aussi que le temps passe ? Pourquoi avons-nous besoin d’un outil sûr pour mesurer le temps ? Est-ce agréable ou désagréable d’attendre? Qu’est-ce que la patience
  • Peter Pan ne veut pas grandir, d’autres au contraire rêvent de franchir les étapes pour vite “être grand” et avoir plus de libertés. Mais a-t-on toutes les libertés quand on est adultes ? D’ailleurs quand cesse-t-on d’être un enfant pour devenir un adulte puis une vieille personne? A quel âge est-on grand ? A quel âge est-on vieux ? Est-ce que c’est seulement l’âge qui décide de ses étapes? 
  • Qu’est-ce que la mémoire ? Existe-t-il plusieurs formes de mémoires ? La mémoire a-t-elle une utilité ? Est-elle naturelle ou relève-t-elle d’un travail, d’un exercice ? D’où provient la mémoire ? Que se passe-t-il quand on se souvient, quand on se remémore ? Peut-on être prisonnier de ses souvenirs ? Peut-on préférer l’oubli au souvenir ? Comment définir l’oubli ? Peut-on vouloir oublier ? L’oubli est-il parfois nécessaire ?  Pourquoi parle-t-on d’un « devoir de mémoire » ? Comment envisager la différence entre la volonté de se souvenir au niveau individuel et personnel et le fait de devoir se remémorer du point de vue de la sphère collective ? Qu’est-ce qui justifie que l’on doive lutter contre l’oubli (de façon collective) ? La mémoire peut-elle faire l’objet d’une injonction morale ?
 
Mots clefs: temps, durée, attendre, patience, grandir, vieillir, mémoire, souvenir, oubli, devoir de mémoire. 
 

Les différents types d’ateliers Philo

Les ateliers Philo-Art peuvent prendre place soit en classe ou en bibliothèque, soit dans le cadre d’une visite de musée ou d’un lieu culturel.

Les ateliers Philo-Art reposent sur un mouvement d’aller-retour entre art, pratique philosophique et pratique artistique.

Ils s’inscrivent dans une démarche d’éducation artistique et culturelle. 

Les ateliers Philo-Lecture s’appuient sur la lecture d’un mythe, d’un conte, d’une fable, de la littérature jeunesse, ou encore d’un extrait d’un roman etc.

Le texte littéraire vient nourrir la pensée, donne à penser, soulève des interrogations et se présente comme  le référent commun pour la réflexion collective en construction durant tout l’atelier de philosophie. 

Les ateliers Ciné-Philo  peuvent aussi s’initier à partir du visionnage (entier ou extrait) d’un dessin animé, d’un film, d’un documentaire etc. 

Les ateliers Ciné-Philo peuvent aussi avoir lieu à la suite d’une projection dans une salle de cinéma. La discussion à visée philosophique permettra au public d’élaborer une réflexion collective à partir du film visionné.  

Les ateliers Philo-Théâtre ont lieu suite d’une représentation théâtrale, musicale, de danse, ils permettent aux enfants et aux adolescents d’élaborer une réflexion collective à partir des interrogations philosophiques suscitées par les spectacles.

Les ateliers Philo-Nature peuvent avoir lieu en amont ou suite à une activité de jardinage,  à une randonnée ou à une promenade dans un parc, après des activités scientifiques, naturalistes et ludiques. 

Nous proposons des balades philosophiques dans les parcs naturels régionaux, des goûters philo-nature dans les parcs squares et jardins, ainsi que des ateliers Philo-nature qui allient réflexion et pratique.

Il s’agir de s’interroger sur notre rapport à la nature, sur le rapport être humain/animaux, sur les questions qui ont trait au vivant ainsi que les problématiques de production et de consommation. 

Les ateliers Philo nature s’ancre dans une démarche d’éco-citoyenneté. Ils s’inscrivent dans les démarches d’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD).

Les ateliers Philo-Actu ne sont pas des débats d’actualité mais propose de mener une réflexion collective approfondie sur des grands sujets contemporains (éthiques, politiques, scientifiques) qui requièrent une interdisciplinarité favorisée par la méthodologie de la discussion à visée philosophique. 

En effet, les enjeux majeurs du monde contemporain ne peuvent pas être compris de manière isolée. La dégradation de l’environnement, les inégalités sociales, les questions de bioéthique, l’intelligence artificielle ou encore l’usage de la  sont, par exemple, tous des problèmes d’actualité complexes, car interconnectés et interdépendants. L’atelier Philo-Actu permet aux participants, par la méthodologie à l’oeuvre, de mieux les appréhender et de favoriser, chez eux, l’émergence de la “pensée complexe” (Edgar Morin).

Le déroulement des Ateliers Philo enfants

  • Les enfants s’expriment librement autour de la thématique ou de la question définie au préalable, chacun à leur tour, en saisissant le « bâton de parole ». L’usage du bâton de parole permet de faire respecter les règles de la discussion établies au préalable («ne pas couper la parole », « ne pas se moquer », « suivre l’évolution de la discussion » etc.).
  • Les élèves expriment leurs points de vue, leurs questionnements et dialoguent entre eux. L’animateur a un rôle de guide. Par la rencontre des points de vue et par la confrontation des argumentations, les participants font alors l’expérience de leur propre pensée et apprennent à la justifier, ils entendent des points de vue différents des leurs, afin de bâtir une réflexion collective. Les enfants découvrent un cadre d’expression démocratique dans lequel ils apprennent à prendre la parole et écouter attentivement les autres.
  • Ils se rendent compte de la diversité des points de vue et expérimentent le fait de ne pas forcément partager les mêmes idées que d’autres sans être pour autant dans une relation conflictuelle.
  • La philosophie pour enfants permet d’avoir une approche non dogmatique et non moralisatrice face aux questions que se posent les plus jeunes.

Ils ont fait appel à nous sur le terrain